Gestion de l'insomnie au cours de la grossesse

 

En principe, la plupart des femmes souffrent d'un certain dysfonctionnement du sommeil au moment de la grossesse, qui peut même être assez sévère chez un grand nombre d'entre elles. Les causes des troubles du sommeil pendant la grossesse sont très nombreuses et le traitement approprié repose sur un bilan précis du problème.

Sage femme argenteuil


Cause du trouble du sommeil

Dans certains cas, les troubles du sommeil, comme le trouble des jambes sans repos et l'apnée du sommeil, se manifestent plus fréquemment durant la grossesse et risquent de causer d'importantes perturbations du sommeil.

Les désordres du sommeil sont parfois le signe d'une grave dépression ou d'un trouble nerveux, d'où la nécessité d'un examen de dépistage de ces problèmes. Bon nombre de femmes atteintes de dépression ou de troubles anxieux ont du mal à trouver le sommeil ou se réveillent tôt et ne parviennent pas à se rendormir. 

Comment traiter l'insomnie ? 

La thérapie du trouble profond permet de rétablir la qualité du sommeil. On utilise habituellement des antidépresseurs, y compris la fluoxétine (Prozac) ainsi que les anciens agents tricycliques (dont la nortriptyline et l'amitriptyline) dans un tel contexte.

Même si ces méthodes permettent une meilleure qualité du sommeil, chez certaines femmes, le recours à une solution pharmacologique est parfois indispensable. Même si l'Ambien (zolpidem) et divers autres sédatifs hypnotiques, tels que le Lunesta (eszopiclone) et le Sonata (zalepion), sont fréquemment utilisés chez les femmes atteintes de problèmes de sommeil, il existe peu de données sur leur efficacité sur la reproduction et leur emploi est généralement évité lors de la grossesse.

Les sédatifs tricycliques, dont l'amitriptyline et la nortriptyline, constituent peut-être un excellent remède pour les femmes atteintes de problèmes de sommeil et ne sont pas liés à un plus grand risque de malformations congénitales. Les benzodiazépines, comme Ativan (lorazépam) et Klonopin (clonazépam), pourront également être efficaces. Il subsiste une polémique quant à la prise de benzodiazépines chez la femme enceinte. Même si les études antérieures laissaient supposer un taux de risque plus élevé de fente labiale et palatine, des données plus récentes indiquent qu'il n'y a pas de corrélation entre la prise de benzodiazépines et le problème de fente labiale ou palatine. La fusion des données laisse entendre que le pourcentage de ce risque - si tant est qu'il existe - est estimé à 0,7 %. En effet, le risque de malformation ne concerne que le premier trimestre, au moment de la constitution de la lèvre et du palais ; de ce fait, les benzodiazépines employées ultérieurement au cours de la grossesse ne posent pas ce risque tératogène.

Toutefois, il est toujours plus prudent de demander l'avis de son praticien, notamment d'une sage femme Argenteuil avant de faire quoi que ce soit.


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